VIDÉO. « On aurait dû acheter le pain hier » : le lendemain de tempête compliqué des habitants du Finistère

En Bretagne, Ciaran a fait des dégâts qui ont compliqué la vie des communes les plus exposées au passage de la tempête.

« On n’arrête pas d’appuyer sur les boutons pour rien ». À Plobanallec dans le Finistère, la tempête Ciaran a coupé les télécommunications. Les habitants qui cherchent à joindre leurs proches pour donner des nouvelles sont soudainement passés en zone blanche. Chez Jacky « ça ne marche pas » et ça agace un peu. La famille voudrait pouvoir « regarder la télé pour regarder les infos » et pouvoir connaître plus précisément l’ampleur des dégâts dans la région.

Alors que les routes du Finistère sont encore encombrées par les arbres arrachés par le vent, certains habitants bravent les interdictions de circuler pour tenter de se ravitailler. Un interdit qui concerne tous les automobilistes, exception faite des « services de santé et de secours, des forces de l’ordre, et des opérateurs de réseaux en intervention, des agents des collectivités réquisitionnées ainsi (des) élus et personnels d’astreinte des collectivités et de l’État », précise-t-elle dans un communiqué.



Anthony s’est déplacé à pied mais il a trouvé le Super Un de son village fermé : « C’est emmerdant, j’espère que ca ouvrira demain », s’inquiète le jeune homme devant les portes closes du magasin. Dans la partie du département sinistré, c’est le même rituel. Les Bretons cherchent de quoi se ravitailler : « On aurait dû acheter le pain hier mais ce n’est pas grave. On a des sardines et elles sont très bonnes » rigole Caroline qui habite Loctudy. Regardez notre reportage en vidéo en tête d’article.