Tempête Ciaran : la « bombe météorologique » a bien explosé, mais le pire a été évité

Deux morts, de lourds dégâts matériels, près de 700 000 foyers encore privés d’électricité jeudi soir… Ciaran a déferlé sur la France. Mais les leçons tirées des précédentes tempêtes ont permis d’éviter un scénario bien plus dramatique.

À la pointe du cap de la Hague (Manche), bateaux et habitants ont résisté aux rafales. PhotoPQR/Ouest-France/Martin Roche
À la pointe du cap de la Hague (Manche), bateaux et habitants ont résisté aux rafales. PhotoPQR/Ouest-France/Martin Roche 

207 km/h à la pointe du Raz et 156 à Brest dans le Finistère, 171 km/h à Granville dans la Manche et autant à Fort-Mahon près de la baie de Somme. La tempête Ciaran, présentée depuis le week-end dernier comme une « bombe météorologique », a bien explosé sur le nord-ouest de la France à partir de mercredi soir avant de poursuivre son chemin jeudi en fin d’après-midi vers la mer du Nord. Une intensité exceptionnelle bien qu’un ton en dessous de l’ouragan d’octobre 1987 et les 216 km/h enregistrés alors à la pointe bretonne.