« Quand vous passez plus de temps aux toilettes que sur le court… » : Djokovic souffre mais gagne

Malade, le numéro un mondial a peiné pour se défaire du Néerlandais Tallon Griekspoor (23e) 4-6, 7-6 (7/2), 6-4 et atteindre les quarts de finale du Rolex Paris Masters.

Novak Djokovic a souffert pour se défaire de Tallon Griekspoor. Photo REUTERS/Stephanie Lecocq
Novak Djokovic a souffert pour se défaire de Tallon Griekspoor. Photo REUTERS/Stephanie Lecocq

Novak Djokovic est parvenu à se qualifier pour les quarts de finale du Masters 1000 de Paris ce jeudi en renversant le Néerlandais Tallon Griekspoor (23e) 4-6, 7-6 (7/2), 6-4. Mais cela n’a pas été simple. « Je pense qu’il (Tallon Griekspoor) méritait beaucoup de gagner ce match mais c’est le sport, a avancé le numéro un mondial en zone mixte. Un point peut décider du vainqueur de ce match, c’est ce qu’il s’est passé ce soir (jeudi). »

Il a ensuite mis des mots sur ses maux actuels : « C’est dur d’avoir l’esprit clair quand vous passez plus de temps aux toilettes que sur le court sur les trois derniers jours. Mon niveau d’énergie était très bas ces derniers jours. J’ai pris les jours les uns après les autres, aujourd’hui (jeudi) était peut-être la pire journée. J’espère juste que demain sera meilleur. Mais c’est un de ces matches où vous devez accepter les circonstances, accepter comment vous vous sentez et essayer de tenir dans le match, ce que j’ai fait ».

Djokovic a ensuite évoqué le passage houleux avec le public qui l’a sifflé à 4-4 dans la troisième manche. Cela l’a-t-il boosté ? « Qu’en pensez-vous ? a-t-il alors lancé. Quand j’ai demandé au public de me siffler un peu plus, j’ai gagné huit points de suite. Mais je n’ai rien fait pour provoquer le public, c’est comme ça. »

Puis, relancé pour savoir si le public parisien est spécial, il conclut : « C’est un bon mot, il est spécial, très spécial. Il est très spécial ».