Mort de Nahel : témoignages « incriminants », menaces, risque d’émeutes… pourquoi le policier reste en prison

La justice a confirmé, le 26 octobre, le maintien en détention provisoire de Florian M., l’auteur présumé du tir mortel sur l’adolescent fin juin à Nanterre. Des éléments recueillis par l’IGPN interrogent sur l’attitude du fonctionnaire et de son coéquipier.

La voiture que conduisait le jeune Nahel, 17 ans, tué par un tir policier le 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine), était venue percuter un poteau. LP/David Livois
La voiture que conduisait le jeune Nahel, 17 ans, tué par un tir policier le 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine), était venue percuter un poteau. LP/David Livois

Florian M. entame son cinquième mois derrière les barreaux, à l’isolement, à la prison de la Santé (Paris). Placé en détention provisoire depuis le 29 juin, le brigadier de 38 ans, soupçonné d’être l’auteur du tir mortel sur le jeune Nahel, 17 ans, lors d’un contrôle de police à Nanterre (Hauts-de-Seine), deux jours plus tôt, a vu sa demande de remise en liberté une nouvelle fois rejetée par la justice. D’abord, par le juge d’instruction, le 12 octobre, avant que la décision ne soit confirmée en appel par la chambre de l’instruction de Versailles, le 26 octobre.