Lyon : le siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes évacué pour une alerte à la bombe

L’alerte avait été donnée « suite à la réception d’un mail en début d’après-midi ». Environ « 200 à 300 » personnes ont dû quitter les locaux jeudi en début d’après-midi.

Les alertes à la bombe infondées se multiplient en France depuis l’attaque jihadiste qui a coûté la vie à l’enseignant Dominique Bernard à Arras le 13 octobre. LP/Fred Dugit
Les alertes à la bombe infondées se multiplient en France depuis l’attaque jihadiste qui a coûté la vie à l’enseignant Dominique Bernard à Arras le 13 octobre. LP/Fred Dugit

Le siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes a été évacué pendant quelques heures jeudi après-midi à Lyon (Rhône) en raison d’une alerte à la bombe, levée un peu après 17 heures, a indiqué la préfecture du Rhône.

« L’évacuation a pris fin et rien n’a été trouvé », a précisé la préfecture selon qui environ « 200 à 300 » personnes avaient dû quitter les locaux en début d’après-midi.

L’alerte avait été donnée « suite à la réception d’un mail en début d’après-midi », un courrier « identique à celui reçu hier (mercredi) par le lycée de Caluire », une commune limitrophe de Lyon, signalement qui s’était également avéré injustifié, selon la même source.

Alertes en série au mois d’octobre

L’annonce a été faite peu après 17h20 au personnel et aux élus de la région que « le bâtiment est à nouveau rouvert » et que « les opérations menées par les forces de l’ordre pour assurer la levée de doute sont maintenant terminées », selon un e-mail vu par l’AFP.

Des membres des groupes Socialiste et Écologistes à la région avaient précédemment confirmé que l’alarme avait retenti « à 13h10 » dans le bâtiment, où les élus ne siègent pas actuellement. Les démineurs étaient arrivés sur place et un périmètre de sécurité avait été établi.

Les alertes à la bombe infondées se multiplient en France depuis l’attaque djihadiste qui a coûté la vie à l’enseignant Dominique Bernard à Arras le 13 octobre. Plusieurs aéroports, musées, lycées ont dû être évacués, parfois à plusieurs reprises. Mi-octobre, le château de Versailles a été visé six fois en une semaine. La France a relevé au maximum le niveau d’alerte du plan Vigipirate.