L’embellie des kiosques à journaux parisiens : à Jules-Joffrin, Manuel est un commerçant « heureux ! »

Dans sa boutique du XVIIIe arrondissement, le va-et-vient des clients est incessant. Manuel, kiosquier quinquagénaire, reconnaît aujourd’hui bien vivre de la presse.

Paris, XVIIIe, le 16 octobre. Manuel se présente comme un kiosquier «heureux» dans ce quartier où les gens «lisent encore la presse». LP/ Olivier Arandel
Paris, XVIIIe, le 16 octobre. Manuel se présente comme un kiosquier «heureux» dans ce quartier où les gens «lisent encore la presse». LP/ Olivier Arandel

Manuel le clame : « Je suis un kiosquier heureux ! » À 59 ans, installé depuis sept ans place Jules-Joffrin, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, le quinquagénaire ne changerait pour rien au monde de profession. Dans sa boutique, idéalement placée au pied de la bouche de métro, en face de la mairie et au cœur d’un quartier aux allures de village, où les gens « lisent encore la presse », Manuel avoue bénéficier de tous les atouts pour exercer son métier dans les meilleures conditions possibles.