La MAIF condamnée pour avoir licencié une salariée surveillée par un logiciel maison
À la suite d’un jugement des prud’hommes de Compiègne (Oise), l’assureur doit verser des indemnités à une ex-collaboratrice, estimant que son licenciement était « sans cause réelle et sérieuse ». Au cœur du dossier : la surveillance du travail des salariés par un logiciel créé en interne.
La MAIF, assureur militant, espionne-t-elle le travail de ses salariés dans ses centres d’appel ? C’est toute la question en filigrane d’une affaire qui vient d’être jugée au conseil des prud’hommes de Compiègne (Oise). À l’origine du dossier, Alice, 43 ans, devait être licenciée de la société d’assurance pour « faute grave ».
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