Bronchiolite : l’épidémie continue à progresser en France

Le Centre-Val de Loire et le Grand-Est sont désormais passés en phase épidémique, rejoignant en métropole l’Île-de-France, la Bretagne, la Normandie et les Pays de la Loire.

La semaine dernière, « l’activité liée à la bronchiolite était toujours en augmentation en médecine de ville et en milieu hospitalier chez les enfants de moins de 2 ans », selon SPF (illustration). Photo LP/ Aurélie Audureau
La semaine dernière, « l’activité liée à la bronchiolite était toujours en augmentation en médecine de ville et en milieu hospitalier chez les enfants de moins de 2 ans », selon SPF (illustration). Photo LP/ Aurélie Audureau

De nouvelles régions françaises ont été gagnées ces derniers jours par l’épidémie annuelle de bronchiolite, qui touche essentiellement les bébés, même si son niveau reste pour l’heure moindre que la flambée historique de l’année dernière, a annoncé ce jeudi Santé publique France dans son bilan hebdomadaire. La semaine dernière, « l’activité liée à la bronchiolite était toujours en augmentation en médecine de ville et en milieu hospitalier chez les enfants de moins de 2 ans », résume l’agence de santé publique.



Le Centre-Val de Loire et le Grand-Est sont désormais passés en phase épidémique, rejoignant en métropole la Bretagne, l’Île-de-France, la Normandie et les Pays de la Loire. Outre-mer, trois régions (Guadeloupe, Martinique, Guyane) restent en phase épidémique.

Le Beyfortus toujours en pénurie

La bronchiolite, causée principalement par le virus respiratoire syncytial (VRS), provoque des difficultés respiratoires aux bébés. Généralement sans gravité, elle peut parfois déboucher sur des passages aux urgences et des hospitalisations. L’an dernier, elle a ainsi été à l’origine d’une épidémie sans précédent depuis plus de dix ans, conduisant des dizaines de milliers de nourrissons à l’hôpital.

Le niveau actuel des hospitalisations reste toutefois inférieur à ce qu’il était l’an dernier, même s’il est encore bien trop tôt pour en tirer des conclusions sur le visage de l’épidémie cette saison. L’une des grandes questions est l’effet qu’aura un nouveau traitement préventif, le Beyfortus de Sanofi. Initialement proposé à tous les bébés nés depuis février, il est actuellement réservé aux maternités, dans l’attente de nouveaux stocks.